Cette organisation internationale à but non lucratif aide les associations à développer leurs outils technologiques afin d’apporter une réelle plus-value à leurs actions (santé, environnement, insertion socioprofessionnelle, éducation, accessibilité aux personnes porteuses d’un handicap...). L’équipe SolidaTech représentait sur place le programme français de donations de produits informatiques à destination du secteur associatif. 

Une partie de l’équipe du programme SolidaTech, a récemment effectué un déplacement aux Etats-Unis près de San Francisco à l’occasion du « Sommet des contributeurs de TechSoup Global » qui a lieu tous les deux ans. TechSoup Global est une organisation à but non lucratif qui a pour mission d’aider les associations à augmenter leur impact social par une meilleure utilisation des outils technologiques. Cette tête de réseau coordonne des programmes de donations de produits informatiques dans 36 pays qui touchent aujourd’hui 138 000 associations bénéficiaires. Aussi ce sommet a pour objectif de rassembler les partenaires du réseau, les fondations internationales et les entreprises donatrices (Microsoft, Adobe, Cisco, Symantec, SAP, Intuit...) pour échanger sur les moyens d’action. L’objectif est d’améliorer les services de toutes ces entités pour soutenir le développement du monde associatif.

 

En France, le programme TechSoup Global existe depuis bientôt 3 ans, piloté par les Ateliers du Bocage (AdB) sous le nom SolidaTech (pour Solidarité Technologique). Chloé Curtis, membre de l’équipe du programme, et Vincent Blanchard son responsable, se sont joints aux 240 participants qui s’étaient rassemblés sur le Campus Microsoft de la Silicon Valley les 15, 16 et 17 février 2011. Tous les membres du réseau TechSoup Global ont profité de ces rencontres pour partager les bonnes pratiques mises en œuvre dans chaque pays. Les membres du réseau TechSoup et l’ensemble des participants ont aussi échangé sur le développement des nouvelles technologies et de leurs usages dans les sociétés civiles. Les récents événements relatés par les médias ont montré l’impact des réseaux sociaux et des téléphones portables pendant les révolutions en Tunisie, Egypte, Lybie... L’affaire Wikileaks a également été un bon exemple de ces nouveaux usages.

 

Le sommet prévoyait différentes conférences plénières et de nombreux ateliers en petits comités pour provoquer des échanges autour de nombreux sujets. Ainsi les participants avaient l’occasion d’exposer leurs points de vue et d’analyser les contextes respectifs de chaque pays représenté. Notons par exemple certains travaux sur l’accessibilité et les traductions des contenus sur internet, les mobilisations citoyennes, le travail en réseau et l’échange de savoirs, l’utilisation des technologies pour agir après les catastrophes naturelles comme celle d’Haïti ou du Chili. D’autres questions plus techniques étaient à l’ordre du jour, en particulier sur le « cloud computing », grande tendance du secteur technologique, qui permettrait aux associations de mutualiser leurs ressources (financières, matérielles et humaines) par l’externalisation de leurs applications et de leurs données.

Les membres du programme SolidaTech sont donc revenus les valises pleines de bonnes idées pour améliorer le programme auprès des associations françaises. Vincent Blanchard rappelait l’importance de ses échanges qui permettent de « mieux connaitre TechSoup Global, nos partenaires internationaux et leurs actions pour savoir s’il est possible de les appliquer en France. De notre côté nous avons eu l’occasion de porter la parole du contexte associatif français avec sa problématique et ses enjeux, et de voir dans quelle mesure les donateurs TechSoup peuvent nous aider à y répondre. »

 

Tous les acteurs en présence au sommet TechSoup Global participent, chacun sur leur territoire, à la mise en place d’actions diverses où la finalité est toujours d’aider les populations dans de nombreux domaines majeurs tels que la santé, l’environnement, l’insertion socioprofessionnelle, l’éducation, l’accessibilité aux personnes porteuses d’un handicap...Enfin, toujours dans un principe phare de solidarité entre les acteurs du monde associatif, les partenaires qui disposaient des ressources les plus importantes ont participé au financement des frais de déplacement des plus petites associations pour qu’elles puissent être elles aussi présentes. Un bel exemple d’entre-aide.

En savoir plus :

• Le site de TechSoup Global